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Ce blog est un espace de liberté destiné à ceux qui souhaitent exprimer leurs idées sur la participation des réservistes à la défense de la France et de l'Europe. Ces idées peuvent être générales ou très concrètes. J'écrirai sur des sujets comme l'emploi des unités de réserve (UIR et USR), la tactique, la défense du territoire.
Toutes les idées sont donc les bienvenues, à la condition qu'elles respectent les valeurs fondamentales des armées de la république: neutralité politique, religieuse et tolérance. Il est de plus bien évident que le respect, la correction des propos sont de rigueur dans les commentaires.
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vendredi 16 avril 2010

POUR UNE NOUVELLE RESERVE OPERATIONNELLE

Je mets en ligne ci dessous un article signé de ma main, que le bulletin de la réunion des ORSEM me fait l'honneur de publier dans son numéro 648, qui vient d'être publié.
Pour l'anecdote, les cahiers du CESAT étaient prêts à publier cet article, mais expurgé de son paragraphe sur l'équipement des UIR, jugé "dérangeant". Dont acte. Réservistes, contentez vous de ce que vous avez...

Depuis plus de 10 ans, la réserve opérationnelle – amalgame de cadres issus du contingent, de personnels ex-CCT ou issus du civil – a démontré la pertinence du concept de mixité avec les forces d’active. Néanmoins, il subsiste des marges de progression dans de nombreux domaines.


Par ailleurs, la réduction de format des armées, le durcissement des conflits et l’instabilité du monde rendent plus que jamais nécessaire l’existence de forces de réserve performantes et disponibles ; d’autant plus que le contrat opérationnel des armées sur le territoire national ne pourra pas être honoré en permanence par les forces d’active.

La réforme de notre outil de défense pourrait faire passer au second plan les préoccupations touchant à la réserve opérationnelle. Si cela se produisait, la France mettrait probablement de longues années avant de retrouver une capacité significative en la matière.

Il faut donc préparer dès aujourd’hui la réserve opérationnelle de demain, en imaginant ce qu’elle pourrait être, sous forme d’une revue de contrat portant sur la place de la réserve, la doctrine d’emploi, les structures, l’entraînement, la formation des personnels et l’équipement des unités.





De la place de la réserve opérationnelle dans le dispositif de défense.



Pour légitimer l’existence d’une réserve opérationnelle, il est indispensable de définir sa place dans le dispositif de défense de la France.

En effet, c’est en lui fixant un rôle, en reconnaissant son impérieuse nécessité au sein d’une stratégie d’ensemble, que la nation toute entière acceptera les contraintes découlant de la préparation de cette force. Il en fut ainsi de l’arme atomique, reconnue comme nécessaire grâce aux concepts de dissuasion nucléaire développés dans les premières années de la Vème république.

Dans ce cadre, trois rôles principaux sont envisageables :

• Constituer une force de recours en tous temps, en permettant aux armées de faire face à des besoins exceptionnels ou particuliers, temporairement et avec un maximum de souplesse.

• Participer à la dissuasion conventionnelle et faciliter la réaction à une surprise stratégique, en augmentant le potentiel opérationnel de l’armée de terre à hauteur de 78 unités élémentaires au plus, dans des délais rapides.

• Matérialiser la volonté de défense de la nation, en faisant appel, sur la base du volontariat, à des personnels issus de la société civile.

Accessoirement, le rôle pédagogique de la réserve opérationnelle pourrait être reconnu, pour son apport sur l’acquisition de savoirs-être et sur l’apprentissage du commandement.

Ainsi, le rôle des forces de réserve nettement défini et les contraintes qui en découlent acceptées par la nation, la doctrine d’emploi reposerait sur des fondations solides.





De la doctrine d’emploi.



Elle serait articulée autour d’un emploi majeur, d’un emploi secondaire, et d’un emploi transversal.



L’emploi majeur devrait concerner la défense du territoire national sous toutes ses formes (y compris OPINT ). C’est le fondement même de l’existence d’une réserve opérationnelle. Cet emploi majeur recouvre :

• Les missions d’appui à la sécurité générale (VIGIPIRATE).

• Les missions d’aide aux services publics et aux populations.

• Les missions de protection d’infrastructures civiles et militaires.

• Les opérations militaires en et hors du cadre de la DOT .

Ces missions concernent pour l’essentiel les états majors de la chaîne OTIAD, les EMF, les EMTC et les UER .



L’emploi secondaire aurait trait au renfort de forces d’active hors du territoire national. Cette pratique, qui a déjà cours pour les compléments individuels , pourrait – sous conditions – être étendue aux unités élémentaires de réserve. Quelques expériences ont déjà été réalisées ou sont en cours.

L’engagement d’unités de réserve pour des missions simples ou relevant d’un domaine particulier (MICAT , soutien logistique, action civilo-militaire) permettrait de libérer des unités d’active, employables dès lors pour des missions à plus forte valeur ajoutée. Ce type de projection devrait toutefois être limité à des périodes de fortes tensions sur les unités d’active.



Enfin, l’emploi transversal serait basé sur le renfort des structures d’active par des personnels ayant des compétences spécifiques, dont les armées ne disposent pas en temps normal. Il s’agit donc de domaines très variés, allant de la technique (génie civil, bâtiment, agronomie) aux sciences humaines (géographie, sociologie) en passant par les langues rares. Ce type d’emploi concerne essentiellement des cadres servant en état-major.



La doctrine étant dès lors définie clairement autour de ces trois emplois, il devient possible d’imaginer les structures nécessaires.





Des structures



Pour remplir les missions induites par la doctrine d’emploi, il faudra des structures modulaires dissociant les organes de commandement d’une part et les organes d’exécution d’autre part. Dans un souci d’efficience, il conviendrait de ne pas tout bousculer mais à contrario de se servir de ce qui existe, en modifiant en premier lieu la répartition des rôles entre la chaîne OTIAD et les forces.



Ainsi, les EMIAZD , pourraient voir leur mission recentrée autour de la conduite des opérations au niveau de la zone de défense (problèmes de nature plus « opérative »), de la coordination interarmées et de la liaison avec la préfecture de zone.

Les CO de DMD verraient pour leur part leur rôle réduit à celui d’un détachement de liaison entre les préfectures et les unités engagées dans leur département.

Ces dispositions permettraient de recentrer l’entraînement des organismes de la chaîne OTIAD sur leur cœur de métier et valoriseraient leur fonction de spécialistes du contexte local. Elles éviteraient aussi de placer des UER (ou des unités d’active) sous le commandement d’états-majors peu entraînés à l’emploi de forces sur le terrain et n’ayant qu’une faible connaissance des UER.



En compensation, les EMF pourraient créer, avec une partie des réservistes qui leur sont affectés, des états-majors d’intervention. Ces EMI, constituées à raison d’un par EMF, auraient un format proche de celui d’un PC de BIA . Ils auraient la capacité de commander de trois à cinq EMTC. Leurs moyens matériels (AMPC, transmissions) seraient fournis par la BTAC , tant pour l’entraînement que pour l’engagement éventuel.



Les EMTC , issus des états-majors de brigade, auraient vocation à commander un groupement tactique de réserve (GTR), composé d’un nombre variable d’unités élémentaires. Par conséquent, chaque brigade devrait être à même de former un GTR composé, en configuration maximale, de l’EMTC, de 4 à 5 UER (par exemple 3 UIR, 1 USR feux, et 1 USR Génie) et d’un TC2 d’active.



Pour ce qui est des unités élémentaires de réserve, les réformes actuelles, avec notamment la densification des unités à 4 sections, la création d’unités d’artillerie et de génie, vont permettre d’envisager à terme la création de groupements tactiques de réserve. Néanmoins, il est regrettable que l’on ait pas choisi, pour les unités logistiques, un modèle intégrant trois fonctions logistiques (RAV, MEC, SAN), modèle qui aurait été à même de générer un TC2 capable de soutenir un GTR.





Ces structures une fois créées, il restera à concevoir des cycles d’entraînement leur permettant d’atteindre un niveau opérationnel suffisant.





De l’entraînement



Chaque unité ou état-major de réserve doit suivre un entraînement adapté à ses missions. Cet entraînement, basé sur des parcours normés devrait, tout en gardant une nécessaire souplesse, être réalisé sur un cycle de trois ans au plus.



Pour les UIR, le rythme d’entraînement pourrait rester basé sur des périodes d’activité de 2 jours par mois (privilégiant la fin de semaine), complétées par un séjour annuel en camp de 5 jours. Ceci impliquerait un niveau d’activité de 25 à 28 jours par an pour la moyenne des personnels.

La deuxième années du cycle, ce parcours pourrait être complété par un exercice de défense sur le territoire en terrain libre, d’une durée de 3 à 4 jours. Par ailleurs, le cycle d’entrainement pourrait inclure soit une rotation au CEITO (5 jours), soit une rotation au CENTAC . Cela suppose que ces deux organismes conçoivent des stages courts adaptés aux besoins des unités de réserve.

La dernière année du cycle de trois ans serait consacrée à une projection intérieure de type Vigipirate et à sa préparation.



Les USR auraient pour leur part un type de cycle d’entraînement reposant sur deux séjours annuels en camp, de 8 jours chacun. Ceci afin de tenir compte de leur spécialisation. Ces séjours en camp seraient complétés par 5 périodes d’entraînement de deux jours en fin de semaine. Les séjours en camp permettraient la réalisation de l’entraînement non réalisable dans les garnisons : chantiers et tirs d’explosifs pour les sapeurs, écoles à feu pour les artilleurs.

A l’instar des UIR, le parcours pourrait être complété par un exercice de défense sur le territoire lors de la deuxième année du cycle et la troisième année serait consacrée à une projection intérieure.



Les EMTC auraient un parcours d’entraînement voisin de celui d’un PC de GTIA. Pour ce faire, le cycle d’entraînement de l’EMTC pourrait être, au moins partiellement, calqué sur celui de l’un des PC de GTIA (à dominante infanterie) de la brigade. De fait, un système de co-entraînement avec un PC de GTIA d’active, servant de modèle mimétique, serait imaginable. Les deux PC pouvant, par exemple, jouer avec un décalage horaire le même exercice, en bénéficiant de moyens communs.

Le cycle, d’une durée de deux à trois ans, serait clôturé par un exercice de type ANTARES . Cette évaluation, basée sur un thème de défense sur le territoire, verrait l’EMTC commander directement une partie des UIR et USR de sa brigade.



Les EMI pourraient être entraînés comme des PC de brigade. Là encore, le principe de co-entraînement avec le PC d’une brigade est envisageable. Le cycle de 3 ans serait marqué par une passage au CEPC , avec un exercice adapté.



Enfin, les CO de DMD et les EMIAZD verraient leur entraînement basé sur des périodes d’un à trois jours, à raison de 20 jours par an. Leur cycle de trois ans se terminerait avec un exercice national de défense sur le territoire, en lien avec les préfectures.



Le système d’entraînement étant établi, il reste à aborder la question de la formation initiale et continue des personnels de réserve.





De la formation



La formation initiale revêt une importance primordiale car, outre qu’elle représente souvent le premier contact entre les recrues et l’institution, elle permet la transformation de civils en soldats aptes à remplir une fonction de leur niveau au sein d’une unité ou d’un état-major.

La formation continue est garante de l’amélioration des compétences des personnels pour une même fonction et par ailleurs elle conditionne les évolutions de carrière permettant de fidéliser les meilleurs réservistes.



Pour les militaires de rang, la principale évolution consisterait à rétablir un certificat pratique réserve (CPR) distinct de la FMIR . En effet, la brièveté de la période de formation initiale, combinée à la somme croissante de savoirs à acquérir (en particulier depuis l’apparition de l’ISTC), rend nécessaire un allongement de cette formation. Concrètement, il serait réaliste d’envisager l’attribution d’un CPR dans les six à huit mois suivant la FMIR (soit environ douze à seize jours d’activité).

Le dispositif actuel de formation des petits gradés, basé sur l’acquisition des CAME et CATE , serait pérennisé. Il permet en effet d’amener les personnels aptes au grade de caporal en deux ans et au grade de caporal-chef en trois ans environ.



Concernant les sous-officiers, le processus de formation initial actuel serait maintenu, avec toutefois l’obligation d’obtenir le CAME avant le début du stage à l’ENSOA. Cette mesure permettrait de consacrer plus de temps à l’acquisition des savoirs faires propres au chef de groupe lors du stage en école. Même si cela risque d’allonger la formation, les élèves sous-officiers de réserve débuteraient leur stage à Saint Maixent avec un « fond de sac » plus solide.

La formation de perfectionnement des sous-officiers subalternes pourrait être organisée au niveau de la base de défense, à raison de 2 journées par an. Ces séances d’instruction porteraient sur l’acquisition de savoirs faires complémentaires techniques et tactiques (combat du groupe). Le système actuel d’acquisition du BAS2 serait maintenu.



La formation initiale des officiers de réserve serait revue en partie. Il serait souhaitable, en effet, que les élèves officiers de réserve passent plus de temps aux écoles de Coëtquidan ; ils pourraient donc y faire deux séjours d’un mois (après la FMIR). Cette formation serait complétée par un stage de chef de section à l’école d’Infanterie (ou dans une autre école d’arme pour les chefs de section d’USR).

La formation courte, destinée aux personnels titulaires d’un master 2 serait supprimée. Ces élèves officiers suivraient le parcours normal débutant par la FMIR, tout en étant orientés d’emblée vers la voie officier. Par ailleurs, l’accès à la voie état-major serait fermée au niveau de la formation initiale. Cette voie ne serait ouverte qu’aux capitaines ayant terminé leur temps de commandement et le cas échéant à des chefs de section réorientés. Cette mesure aurait pour effet d’envoyer la totalité du flux des aspirants de réserve vers les UER, là où le besoin est le plus important. De plus, tous les officiers de réserve affectés en état-major auraient dès lors, tout comme leurs camarades d’active, une expérience en corps de troupe.

Les officiers subalternes et les sous-officiers supérieurs seraient conviés à participer à des séances d’instruction de perfectionnement, organisées au niveau de la base de défense. Ces séances, d’un volume annuel d’environ 2,5 jours, permettraient d’aborder – par niveau fonctionnel – des thèmes tels que la mise à jour des connaissances militaires techniques ou la tactique.



Enfin, un certain nombre de postes en EMTC, EMI, EMIAZD nécessitant des connaissances militaires étendues, une formation d’ORSEM de troisième niveau pourrait être créée.

Cette formation serait organisée autour de périodes bloquées d’une semaine au collège interarmées de défense et au cours supérieur d’état-major, à raison de quatre par an, entrecoupées de cours par correspondance et de travaux personnels. La formation durerait deux ans et les stagiaires seraient recrutés sur dossier parmi les commandants et les lieutenant-colonels titulaires du diplôme d’ORSEM.

Après avoir balayé les thématiques de l’emploi, des structures, de l’entraînement, de la formation, il subsiste le problème de l’équipement des unités de réserve.





De l’équipement



L’équipement actuel des UIR est très proche de l’indigence, tant en qualité qu’en quantité. Ces unités n’ont quasiment pas d’armes collectives et chaque section ne dispose que de deux TRM 2000 pour trois groupes. Cette situation interdit de fait tout engagement contre un adversaire un peu sérieusement armé. Il y aurait donc urgence à revoir l’équipement des UIR.



En premier lieu, il serait primordial de mettre ces unités sous blindage en les équipant de VAB et de VBL ou PVP. Une dotation de trois VAB et d’un VBL/PVP par section paraît raisonnable.



En deuxième lieu, il conviendrait d’augmenter les dotations en armes collectives, actuellement inexistantes. Chaque groupe de combat devrait ainsi se voir doter d’une ANF1 et d’un LRAC ou de deux ANF1. Chaque section pourrait disposer de deux à trois mitrailleuses de 12,7 sur VAB.



En troisième lieu, il faudrait aligner l’ensemble des matériels de transmissions sur le standard de quatrième génération afin d’atteindre l’interopérabilité en évasion de fréquence avec les matériels des unités d’active.



En quatrième lieu, les groupes de combat pourraient être dotés d’appareils de vision nocturne, à raison d’une jumelle de conduite OB41 et d’une jumelle d’observation OB42.



Enfin, il serait bon d’entamer une réflexion sur la numérisation des UER, afin que chaque unité de réserve puisse être placée sous le contrôle opérationnel d’un PC de GTIA numérisé.





Conclusion



Depuis 1997, le visage de la réserve opérationnelle de l’armée de terre a changé radicalement. Plusieurs évolutions ont marqué ces douze années : création des unités élémentaires de réserve au sein des régiments professionnalisés, recrutement et formation de personnels issus du civil, création des EMTC, changements de DUO.

Pour autant, le rythme de croisière n’est pas atteint et il reste encore des progrès à faire avant de disposer de structures de réserve parfaitement opérationnelles.

En ce sens, le contexte actuel, avec la profonde restructuration des armées, ne doit pas être vu comme uniquement préjudiciable à la réserve opérationnelle. Au contraire, il convient de profiter de ces changements pour faire évoluer notre réserve sur tous les plans, afin de la rendre apte à faire face aux défis de demain.

Les cadres de réserve, officiers et sous-officiers, doivent être pleinement les acteurs de ces nécessaires évolutions.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour cet article très intéréssant à lire, amenant a se poser les bonnes questions en matière d'avenir de la réserve opérationnelle. Néanmoins il y a une partie manquante à votre argumentation. Etant moi même cadre dans la RO ( depuis un an en EM avec un PPA à 120 jours), je remarque qu'une période de 2jours/mois est bien trop courte pour préserver les compétences militaires d'un MDR voir même d'un sous-officier. En effet, dans les faits , une période de 2 jours une fois ôter les temps nécessaire à la logistique ( préparation du matériel, rassemblement, transport , ect...) ne donne même pas une durée réelle d'entrainement de 24H.
Il serait donc nécessaire d'avoir recours a des périodes bloqués d'une semaine tous les deux mois,même si pour des raisons de disponibilité cela s'avère plus contraignant. De plus, concernant les projections en Vigipirate unniquement lors de la 3e année, cela pose un problème essentiel qui est celui du turn-over important du personnel sous ESR, surtout chez les MDR(R). Cela reviendrais à se passer de plus de la moitié des personnels de réserve qui arme à ce jour ce type d'activité. Concernant l'équipement, vous rappellez que les réservistes ont essentiellement vocation à servir sur le territoire national. Les proposition d'équipement que vous faite sont donc inadéquates au vue des missions que les réservistes ont à y remplir. Où est la pertinence de disposer pour un Vigipirate d'un VAB ou encore d'un LRAC ??? Si les réservistes pouvaient être engagé en Opération extérieure en Section ou Compagnie constituée alors oui, mais actuellement les seules opportunités de projections extérieures proposé dans ce cadre sont les MCD dans les DOM-TOM qui ne nécessite en rien ce type d'équipement. En espérant que ma remarque ne soit pas prise comme une dénigration de votre réflexion , mais plutôt comme une ouverture et une réorientation de votre axe de recherche.

Anonyme a dit…

bonjour,
le CIRFA lors de mon entretien d'aujourd'hui , m'a proposé de tenter l'examen d'officier à l'état major , en tant que réserviste .
je n'arrive pas bien à trouver quels emplois exacts et la nature de leurs tâches, sur le net.
S'agit -il comme je le suppose, d'interprétariat, ou de secrétariat en langue ? car j'ai un bts secrétaire trilingue anglais allemand,français, je parle un peu russe, et bien le turc .
serait il possible pour vous de me renseigner ? j'ai très envie de me préparer sérieusement sportivement d'après le programme de sport que m'a confié l'adjudant chef qui m'a reçue, mais pour occuper quel emploi exactement ? ? ....
ce qui me gêne c'est que ça se passera dans un bureau, alors que j'avais très envie de bouger un peu plus dans l'infanterie par exemple en tant qu'officier éventuellement.Que pouvez vous me conseiller ? le sous officier je suppose est un peu moins 'embêté" dans sa formation initiale j'ai l'impression, au niveau de l'aguérissement , non ? et puis autant faire valoir mes compétences ou mon parcours scolaire .
Merci d'avance pour votre réponse .
ML

luc becker a dit…

@ Anonyme du 18 septembre 2014:
Merci de vous rendre sur le site www.rh3res.unblog.fr.
Transmettez moi vos questions par le biais de la page CONTACT, je pourrai ainsi vous répondre directement par mail.

Bien Cordialement,

Luc BECKER